Enigmes et CDC (cahier des charges)...
DAN.338 le 04-12-2022 à 19:22 citer
Lorsqu'on se penche sur un jeu qui repose sur la résolution d'énigmes, il faut s'attendre à rencontrer des pièges, sinon le jeu s'apparentera à un mode d'emploi.
Un mode d'emploi n'a pas pour but de fourvoyer l'utilisateur, même si l'on sait que certaines notices explicatives ne sont pas toujours très explicites.
Pour comprendre certaines choses, il faut essayer de se mettre à la place d'un concepteur de jeu, et de ce fait, il faudra imaginer et chercher des astuces (des subtilités) pouvant se cacher derrière des solutions basiques qui elles devront apparaitre aux lecteurs (chercheurs) comme évidentes ou très tenantes.
Pour qu'un piège fonctionne correctement, il devra donner, au chercheur, le sentiment qu'il s'articule avec ce qui est censé être découvert ultérieurement.
Sinon le piège correspondra seulement à un élément retardateur dans la recherche de la solution de l'énigme et il n'engendrera pas de conséquences dans les énigmes suivantes.
Pour élaborer la mise en place d'un piège dans une énigme, le concepteur du jeu utilisera des indices particuliers qui ne devront pas passer inaperçus, ainsi le chercheur sera tenté de les prendre en compte en priorité et il sera forcé de les considérer comme étant la bonne solution tant que rien ne viendra remettre en cause son choix initial.
Si le concepteur du jeu décidait d'être être le seul à connaître les bonnes solutions des énigmes, et qu'il devait faire appel à un collaborateur (pour différentes raisons), ce dernier ne sera pas mis au courant des solutions, ni des indices piégeurs voulus par le concepteur des énigmes.
Dans le cas de la chouette d'or, Max Valentin a fait appel à un peintre pour illustrer les énigmes, et Michel Becker a reçu des indications (annotations en bas de page des énigmes) pour faire apparaitre dans les visuels ce que le concepteur du jeu voulait ajouter à la partie texte de chaque énigme.
Il y a très certainement dans ces annotations des éléments qui participent à l'élaboration de certains pièges.
Si on prend comme élément de jeu, la mesure, imaginez quelques instants que la mesure n'est pas le pied de 33cm... mais plutôt le pas !
Le concepteur du jeu fera alors en sorte que les chercheurs devront d'abord s'intéresser au pied de 33cm en guise de mesure, et pour cela, il mettra des indices très tentants qui laisseront croire aux chercheurs qu'ils ont rouvé la bonne mesure et la bonne valeur de cette mesure.
En 780, le dernier vers (avec les mots "boussole" et "pied" en fin de texte) ainsi qu'une circonférence de 33 cm pour la boussole du visuel, attirent le chercheur comme un aimant, et le détournent du titre (PREMIER PAS...)
Pour que le piège fonctionne bien, il sera accompagné d'autres pièges situés dans d'autres énigmes utilisant la mesure.
En 500, une règle de 18,5 cm (voulue par le concepteur des énigmes) figure dans le visuel.
En 420, une solution semblera faire l'unanimité, mais elle reposera sur l'utilisation du pied de 33cm et fera aboutir au même endroit (et à 650 m d'altitude) que l'énigme précédente (qui faisait croire qu'une route en "spirale" à 18,5 cm de Carignan pouvait être la solution).
Le piège commence à se refermer, mais pour enfoncer complètement le clou (la tête du chercheur), l'énigme 650 fera découvrir des entités à une distance de 2 640 mètres d'un point (lieu) récurrent depuis plusieurs énigmes.
L'énigme 560 orientait elle aussi vers ce même endroit (Dabo et son célèbre rocher surmonté d'une chapelle).
Malheureusement, tout ceci ne sera la résultante que d'un cheminement sans embûche, aucun piège n'aura été relevé, ni déjoué, et tout décrypteur d'énigmes digne de ce nom devrait se poser quelques questions et commencer à remettre en cause certaines de ses solutions, afin de trouver des alternatives plus prometteuses et moins bancales.
Les solutions communément admises laissent transparaitre de nombreuses lacunes et autres imprécisions en tout genre.
Ces solutions (communément admises depuis 1993) ont manifestement été voulues par le concepteur des énigmes, elles sont très tentantes et des indices nous les font découvrir et accepter sans trop de difficultés.
Lorsque certaines solutions ne sont pas précises (au niveau des tracés ou pour d'autres raisons), ni très logiques, les chercheurs ferment généralement les yeux et font mine de s'en accommoder, mais on voit où cela mène et depuis tout ce temps (on va finir par frôler l'éternité si ça continue).
Si la mesure était le pas, le fait que la boussole ait une circonférence de 33 cm et que le mot pied figure à la fin du dernier vers, cela ne gênera en rien cette nouvelle hypothèse de mesure.
C'est seulement que ce qui paraissait évident et tentant de prime abord devra alors être considéré comme un piège et il en résultera des solutions différentes.
Le titre de la 780 (écrit en lettres CAPITALES et très GRANDES) faisait référence à une possible mesure, et il restera à envisager ou à déterminer la bonne valeur, même s'il est possible d'en envisager une ou plusieurs d'emblée (ex : 74 cm, 0,624 m).
Par contre, la bonne mesure/valeur ne donnera de bons résultats que si les solutions qui suivront la 780 seront toutes justes et si des pièges ultérieurs existent ils devront être surmontés ou déjoués.
Ce qui vaut pour la mesure, vaudra aussi pour d'autres éléments piégeurs de ce jeu.
Ce n'est donc pas, parce que certaines informations particulières figurent dans les annotations (cahier des charges) en bas de page des énigmes, qu'elles devront être systématiquement considérées comme des validations de solutions communément admises ou comme autant de pièges à éviter.
J'ai pris comme exemple, la mesure avec les indices de la boussole (et de sa circonférence dans le visuel) et du pied, mais on peut faire la même chose avec l'Ouverture en 530 dans laquelle le concepteur du jeu avait souhaité mettre en évidence un "point" au centre de la France et en utilisant 7 items dans une charade qui semble bien ETRANGE.
A mon avis, prétendre qu'il n'existe pas de fausses pistes dans ce jeu, n'est pas correct, c'est peut-être le reflet d'une méconnaissance de certaines méthodes de cryptage qui peuvent être utilisées par un concepteur d'énigmes, même novice en la matière.
Il est facile de constater que certaines énigmes ont été conçues pour apporter une solution (ou partie de solution) relativement facilement et surtout très tentante favorisant la prise en compte d'une piste (suite de plusieurs solutions).
D'autre part, ces mêmes énigmes peuvent donner chacune une solution (ou partie de solution) différente ouvrant la voie vers une piste différente (et probablement plus logique et plus précise pour les tracés).
Des énigmes qui orientent vers des solutions (ou partie de solution) différentes sont facilement identifiables, il y a la 530 qui oriente vers Bourges, mais aussi vers Agen (anciennement, AGINNUM) avec la prise en compte des rimes en "age" "in".
Il y a la 780 qui fait "apparaitre" le pied de 33 cm comme étant la mesure, mais le PAS est également présent dans cette énigme censée cacher une chose importante qui resservira plus tard.
Il y a la 500 avec un décryptage de la série de nombres (2424-etc) qui donne CARIGNAN, mais en utilisant seulement le premier chiffre de chaque nombre de la série 2424-etc on trouve aussi (et j'ose dire encore) AGEN (un lieu déjà dissimulé, en 530, "derrière" la soluce Bourges).
Ces hypothèses doubles ne sont pas le fruit de raisonnements capillitractés, des éléments orientant vers des alternatives "apparaissent" dans ces énigmes, il suffit de se pencher sur ces énigmes pour les voir.
La facilité ou la crédulité empêche de très nombreux chercheurs à revenir sur leurs pas, à chercher autre chose que ce qui a été établi (depuis des lustres et des lustres), le rêve fait partie du jeu et chacun est bien sûr libre de jouer comme il le désire.
DAN.338
P.s tout ce qui apparait comme tentant ou évident dans les énigmes, comme tout ce qui a été demandé par Max Valentin dans les annotations en bas de page, n'orientent pas forcément vers un piège, il faudra faire preuve de sûreté dans ses jugements, il sera nécessaire de tester et d'approfondir sérieusement chaque hypothèse pour espérer rester sur un chemin logique, cohérent et relativement précis surtout lorsqu'il sera question de tracés sur la première carte.
DAN.338 le 04-12-2022 à 19:22 citer
Lorsqu'on se penche sur un jeu qui repose sur la résolution d'énigmes, il faut s'attendre à rencontrer des pièges, sinon le jeu s'apparentera à un mode d'emploi.
Un mode d'emploi n'a pas pour but de fourvoyer l'utilisateur, même si l'on sait que certaines notices explicatives ne sont pas toujours très explicites.
Pour comprendre certaines choses, il faut essayer de se mettre à la place d'un concepteur de jeu, et de ce fait, il faudra imaginer et chercher des astuces (des subtilités) pouvant se cacher derrière des solutions basiques qui elles devront apparaitre aux lecteurs (chercheurs) comme évidentes ou très tenantes.
Pour qu'un piège fonctionne correctement, il devra donner, au chercheur, le sentiment qu'il s'articule avec ce qui est censé être découvert ultérieurement.
Sinon le piège correspondra seulement à un élément retardateur dans la recherche de la solution de l'énigme et il n'engendrera pas de conséquences dans les énigmes suivantes.
Pour élaborer la mise en place d'un piège dans une énigme, le concepteur du jeu utilisera des indices particuliers qui ne devront pas passer inaperçus, ainsi le chercheur sera tenté de les prendre en compte en priorité et il sera forcé de les considérer comme étant la bonne solution tant que rien ne viendra remettre en cause son choix initial.
Si le concepteur du jeu décidait d'être être le seul à connaître les bonnes solutions des énigmes, et qu'il devait faire appel à un collaborateur (pour différentes raisons), ce dernier ne sera pas mis au courant des solutions, ni des indices piégeurs voulus par le concepteur des énigmes.
Dans le cas de la chouette d'or, Max Valentin a fait appel à un peintre pour illustrer les énigmes, et Michel Becker a reçu des indications (annotations en bas de page des énigmes) pour faire apparaitre dans les visuels ce que le concepteur du jeu voulait ajouter à la partie texte de chaque énigme.
Il y a très certainement dans ces annotations des éléments qui participent à l'élaboration de certains pièges.
Si on prend comme élément de jeu, la mesure, imaginez quelques instants que la mesure n'est pas le pied de 33cm... mais plutôt le pas !
Le concepteur du jeu fera alors en sorte que les chercheurs devront d'abord s'intéresser au pied de 33cm en guise de mesure, et pour cela, il mettra des indices très tentants qui laisseront croire aux chercheurs qu'ils ont rouvé la bonne mesure et la bonne valeur de cette mesure.
En 780, le dernier vers (avec les mots "boussole" et "pied" en fin de texte) ainsi qu'une circonférence de 33 cm pour la boussole du visuel, attirent le chercheur comme un aimant, et le détournent du titre (PREMIER PAS...)
Pour que le piège fonctionne bien, il sera accompagné d'autres pièges situés dans d'autres énigmes utilisant la mesure.
En 500, une règle de 18,5 cm (voulue par le concepteur des énigmes) figure dans le visuel.
En 420, une solution semblera faire l'unanimité, mais elle reposera sur l'utilisation du pied de 33cm et fera aboutir au même endroit (et à 650 m d'altitude) que l'énigme précédente (qui faisait croire qu'une route en "spirale" à 18,5 cm de Carignan pouvait être la solution).
Le piège commence à se refermer, mais pour enfoncer complètement le clou (la tête du chercheur), l'énigme 650 fera découvrir des entités à une distance de 2 640 mètres d'un point (lieu) récurrent depuis plusieurs énigmes.
L'énigme 560 orientait elle aussi vers ce même endroit (Dabo et son célèbre rocher surmonté d'une chapelle).
Malheureusement, tout ceci ne sera la résultante que d'un cheminement sans embûche, aucun piège n'aura été relevé, ni déjoué, et tout décrypteur d'énigmes digne de ce nom devrait se poser quelques questions et commencer à remettre en cause certaines de ses solutions, afin de trouver des alternatives plus prometteuses et moins bancales.
Les solutions communément admises laissent transparaitre de nombreuses lacunes et autres imprécisions en tout genre.
Ces solutions (communément admises depuis 1993) ont manifestement été voulues par le concepteur des énigmes, elles sont très tentantes et des indices nous les font découvrir et accepter sans trop de difficultés.
Lorsque certaines solutions ne sont pas précises (au niveau des tracés ou pour d'autres raisons), ni très logiques, les chercheurs ferment généralement les yeux et font mine de s'en accommoder, mais on voit où cela mène et depuis tout ce temps (on va finir par frôler l'éternité si ça continue).
Si la mesure était le pas, le fait que la boussole ait une circonférence de 33 cm et que le mot pied figure à la fin du dernier vers, cela ne gênera en rien cette nouvelle hypothèse de mesure.
C'est seulement que ce qui paraissait évident et tentant de prime abord devra alors être considéré comme un piège et il en résultera des solutions différentes.
Le titre de la 780 (écrit en lettres CAPITALES et très GRANDES) faisait référence à une possible mesure, et il restera à envisager ou à déterminer la bonne valeur, même s'il est possible d'en envisager une ou plusieurs d'emblée (ex : 74 cm, 0,624 m).
Par contre, la bonne mesure/valeur ne donnera de bons résultats que si les solutions qui suivront la 780 seront toutes justes et si des pièges ultérieurs existent ils devront être surmontés ou déjoués.
Ce qui vaut pour la mesure, vaudra aussi pour d'autres éléments piégeurs de ce jeu.
Ce n'est donc pas, parce que certaines informations particulières figurent dans les annotations (cahier des charges) en bas de page des énigmes, qu'elles devront être systématiquement considérées comme des validations de solutions communément admises ou comme autant de pièges à éviter.
J'ai pris comme exemple, la mesure avec les indices de la boussole (et de sa circonférence dans le visuel) et du pied, mais on peut faire la même chose avec l'Ouverture en 530 dans laquelle le concepteur du jeu avait souhaité mettre en évidence un "point" au centre de la France et en utilisant 7 items dans une charade qui semble bien ETRANGE.
A mon avis, prétendre qu'il n'existe pas de fausses pistes dans ce jeu, n'est pas correct, c'est peut-être le reflet d'une méconnaissance de certaines méthodes de cryptage qui peuvent être utilisées par un concepteur d'énigmes, même novice en la matière.
Il est facile de constater que certaines énigmes ont été conçues pour apporter une solution (ou partie de solution) relativement facilement et surtout très tentante favorisant la prise en compte d'une piste (suite de plusieurs solutions).
D'autre part, ces mêmes énigmes peuvent donner chacune une solution (ou partie de solution) différente ouvrant la voie vers une piste différente (et probablement plus logique et plus précise pour les tracés).
Des énigmes qui orientent vers des solutions (ou partie de solution) différentes sont facilement identifiables, il y a la 530 qui oriente vers Bourges, mais aussi vers Agen (anciennement, AGINNUM) avec la prise en compte des rimes en "age" "in".
Il y a la 780 qui fait "apparaitre" le pied de 33 cm comme étant la mesure, mais le PAS est également présent dans cette énigme censée cacher une chose importante qui resservira plus tard.
Il y a la 500 avec un décryptage de la série de nombres (2424-etc) qui donne CARIGNAN, mais en utilisant seulement le premier chiffre de chaque nombre de la série 2424-etc on trouve aussi (et j'ose dire encore) AGEN (un lieu déjà dissimulé, en 530, "derrière" la soluce Bourges).
Ces hypothèses doubles ne sont pas le fruit de raisonnements capillitractés, des éléments orientant vers des alternatives "apparaissent" dans ces énigmes, il suffit de se pencher sur ces énigmes pour les voir.
La facilité ou la crédulité empêche de très nombreux chercheurs à revenir sur leurs pas, à chercher autre chose que ce qui a été établi (depuis des lustres et des lustres), le rêve fait partie du jeu et chacun est bien sûr libre de jouer comme il le désire.
DAN.338
P.s tout ce qui apparait comme tentant ou évident dans les énigmes, comme tout ce qui a été demandé par Max Valentin dans les annotations en bas de page, n'orientent pas forcément vers un piège, il faudra faire preuve de sûreté dans ses jugements, il sera nécessaire de tester et d'approfondir sérieusement chaque hypothèse pour espérer rester sur un chemin logique, cohérent et relativement précis surtout lorsqu'il sera question de tracés sur la première carte.
Globi Cefal le 12-02-2023 à 15:56 citer
Assez d'accord avec tes réflexions, surtout en ce qui concerne des fausses pistes voulues par l'auteur.
Je sais bien que Michel Becker à indiqué qu'il n' y avait pas de fausses pistes indiquées dans la disquette des solutions mais...
... comment expliquer la ligne R/B/C/ qui mène avec une orthogonale de 91 ° ................... à Dabo ?
;+)
Assez d'accord avec tes réflexions, surtout en ce qui concerne des fausses pistes voulues par l'auteur.
Je sais bien que Michel Becker à indiqué qu'il n' y avait pas de fausses pistes indiquées dans la disquette des solutions mais...
... comment expliquer la ligne R/B/C/ qui mène avec une orthogonale de 91 ° ................... à Dabo ?
;+)